Arrêter de fumer avec le zyban (bupropion) ? Non !
Non, parce qu'il n'y a pas besoin de prendre un antidépresseur pour
arrêter de fumer. Le zyban EST un antidépresseur. Les antidépresseurs
doivent être pris en cas de dépression
et ont été créés POUR les dépressifs. Les fumeurs sont-ils
en dépression ou dépressifs ? C'est une bonne
question...
Maintenant (nov. 2000), ce n'est pas un hasard si le zyban n'est pas encore
commercialisé en France (et on dit bien "commercialisé") alors
qu'il l'est partout dans le monde.
Ce qu'il se passe en coulisse, ce sont des négociations d'ordre
financières, plus que médicales.
Le laboratoire qui commercialise le zyban va devoir payer le prix
fort pour être sur le marché français.
Sinon pourquoi est-il depuis si longtemps en vente aux États-Unis
et
déjà dans les autres pays de la C.E.E. ?
On dit que c'est parce qu'il y a un risque de dépendance…
Y aurait-il un doute ?
Les substituts nicotiniques mettent
en dépendance et sont depuis longtemps vendus en France. Ou alors
les Français pourraient être plus dépendants au zyban que
les Belges ou les Américains ? Étonnant non ?
Le problème c'est que la part de marché que prendrait le zyban
aux substituts nicotiniques serait trop importante, et ça, ça se
négocie.
On commence part nous dire que le zyban a un grand taux de
réussite pour arrêter de fumer 30% (pour moi ce sont 70%
d'échec), puis que les substituts nicotiniques aussi ont un bon
taux de réussite 25% (75% d'échec...) et que lorsque les deux
sont associés, le taux de succès pour arrêter de fumer
s'élève encore 35% (65% d'échec...).
Veulent-ils se partager le gâteau qu'est l'argent des fumeurs ?
Le prix du zyban est très élevé, associé en plus aux
substituts nicotiniques, très chers également, c'est tout
simplement ruineux pour 65% d'échec.
Et tout ceci est vendu par qui ? Par des tabacologues (une nouvelle
spécialité) créé de toute pièce par les laboratoires
pharmaceutiques (les
créateurs des timbres à la nicotine, autres substituts
et antidépresseurs).
Ces
soit disant "spécialistes" coûtent très cher à ceux qui
leur font une petite visite, il faut le savoir et on en
parle peu.
Les tabacologues sont chargés de vendre tous les produits des
laboratoires pharmaceutiques.
Leur filon ? Les fumeurs. Les fumeurs parce qu'ils sont un marché
à prendre pour les laboratoires pharmaceutiques.
Les fumeurs faisant entièrement confiance en ces "spécialistes",
se retrouvent à prendre de la nicotine (une drogue) un
antidépresseur (une drogue) pour "ne pas fumer"
et non pas pour
"arrêter de fumer".
Mettez le prix des visites chez le "tabacologue" et le prix des
produits (substituts à la nicotine et zyban), vous arriverez,
suivant qui vous verrez, facilement à 500 / 750 €uros pour, je le répète, un taux d'échec de 65%. L'Association Confiance a l'air ridicule avec
ses 10 €uros
d'adhésion pour 3 mois...
Question : est-ce qu'un tabacologue peut me dire à moi, Joël
Aubert, quel est le symptôme du sevrage ? Moi qui ne suis pourtant
ni tabacologue, ni spécialiste de rien, j'en ai une
petite idée...
S'il y en a un qui peut me donner la bonne réponse, je lui dirai
"bien...", mais "pas bien..." de prescrire de la drogue à des
personnes dépendantes d'une drogue plutôt douce qu'est le
tabac.
Surtout lorsque l'on sait que l'on peut arrêter de fumer en 3
jours...
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